Qu’est-ce que DeepSeek, la start-up chinoise spécialisée dans l’IA qui est en train de mettre le monde de la technologie sens dessus dessous ? Cette intelligence artificielle chinoise est très efficace et puissante autant que ChatGPT et le plus délirant, c’est qu’elle consomme beaucoup moins de ressources matérielles pour exécuter les différentes tâches même les plus complexes.
DeepSeek R1 est un nouveau modèle d’IA développée par la startup chinoise DeepSeek qui a été fondée il y a seulement un an. L’IA chinoise est si puissante qu’il est capable de rivaliser avec les modèles les plus connus comme ChatGPT-4 d’OpenAI, Llma de Meta et Gemeni de Google. Autre fait marquant, son prix est nettement inférieur à toutes ces IA. On parle d’un coût qui serait 27 fois inférieur à ChatGPT.
Alors, qu’est-ce qui pourrait expliquer le fait que cette intelligence puisse atteindre une telle prouesse alors que la Chine est sous le coup des sanctions. L’entreprise chinoise affirme qu’elle a eu à dépenser uniquement 5,6 millions de dollars pour alimenter sa base de données, alors que les concurrents américains en dépensent des centaines de millions de dollars pour parvenir aux mêmes résultats.
Avec les sanctions américaines qui interdisent toute entreprise (celles utilisant les technologies américaines) de livrer des puces avancées à la Chine. Cela signifie que DeepSeek utilise les puces relativement moins puissantes.
Par ailleurs, Donald Trump avec son projet « Stargate » évalué à 500 milliards de dollars pour investir dans l’IA risque de connaître quelques revers avec cette percée de DeepSeek. Le projet associe SoftBank, OpenAI et Oracle pour construire des infrastructures innovantes capables de supporter le développement de l’IA. DeepSeek change complètement la donne et montre qu’on peut faire beaucoup plus avec moins de ressources financières.
Les États-Unis avaient pris quelques garanties en renforçant leur hégémonie technologique par des sanctions à l’encontre de la Chine. Même à quelques semaines de la fin de son mandat, Joe Biden avait pris des décrets pour interdire d’autres puces à la Chine. Le but était de priver la Chine d’un accès à une technologie de pointe. Mais, a priori, cela n’a pas suffi.
La prouesse de DeeSeek montre à suffisance que les États-Unis ont encore une avance, certes, mais elle s’est considérablement réduite. Interdire l’accès à des puces avancées ne signifie pas que les Américains ont nécessairement gagné la course à l’IA puisque DeepSeek le prouve. Donald n’a qu’à bien se tenir avec sa politique isolationniste « America First ».
Cette percée de DeepSeek ne s’est pas faite sans conséquence, puisque lundi dernier, de nombreuses entreprises de la Tech aux États-Unis ont connu une baisse significative de leur action. C’est celle de Nvidia, principal fournisseur des puces d’IA, qui a été le plus alarmant, avec une perte de près de 590 milliards de dollars de sa valorisation boursière. Les autres, en l’occurrence Meta, Oracle et Google, ont connu une chute de leur valeur boursière à hauteur de 12 %.
Nul doute que les Américains vont riposter avec en tête OpenAI pour ne pas laisser un champ libre à la Chine. En effet, les enjeux sont cruciaux avec la course à l’intelligence artificielle et, comme d’habitude, le grand absent est l’Europe.
Le Deebot X5 Omni d'Ecovacs est le dernier-né des aspirateurs robots haut de gamme de…
Cette fois-ci, c’est le glas de fin de Skype qui ferme ses portes pour très…
On se souvient tous du buzz médiatique qu’a connu le smartphone à trois volets de…
Il se pourrait que plusieurs copies physiques d'Assassin's Creed Shadows semblent avoir été vendues à…
Après la sortie de l’iPhone 16e annoncé par Apple, le smartphone abordable de la marque…
Apple a annoncé ce mercredi une nouvelle version de son téléphone abordable. Alors que les…