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Les disquettes bannies au Japon !

Par Christian Tetchi
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Une actualité intrigante sur les disquettes tant on se demande qui en utilisait encore en 2024. La surprise passée, on comprend bien que la transition au numérique pour certaines contrées reste lente, même au Japon ? On s’attendrait à recevoir une telle information venant de l’Afrique, mais pas de l’un des pays les plus avancés d’Asie.

En effet, autant cela peut surprendre, l’administration japonaise a eu beaucoup de mal à tourner le dos aux disquettes. Selon eux, moins invasifs, ils continuaient à fournir de bons et loyaux services jusqu’au drame de la COVID, il y a 5 ans en arrière.

Les disquettes contre le numérique au Japon

1034 règlements continuaient à ce jour à régir l’utilisation de la disquette au Japon. Une interrogation pour la Commission du numérique mise en place en 2019 et dirigée par Taro Kono. Il faut croire que le vent du numérique a traversé le Japon.

Il est indéniable que les disquettes sont vétustes, mais elles ont des avantages à considérer et qui permettent de comprendre pourquoi le Japon s’y est accroché depuis tout ce temps.

  • Elles sont portatives : on peut transporter ses données où on le souhaite avec légèreté.
  • En termes de cybercriminalité, elles sont plus fiables contre les hackings et les intrusions dans le système.
  • Une disquette est plus solide qu’une clé USB, en l’occurrence.
  • Elles sont non volatiles.
  • Bien entendu, elles sont moins coûteuses que les appareils de stockage nouvelles technologies.

On peut essayer de comprendre comment, jusqu’à nos jours, le pays le plus en avance sur la robotique utilise encore des disquettes. On peut mettre en avant le numérique comme on le veut, il reste le moyen le plus pénétrable pour hacker les informations d’un pays. Par ricochet, utiliser des disquettes et du papier pour stocker des informations demande un gain de place inimaginable. Il était temps !

Au revoir à la disquette

« Nous avons gagné la guerre contre les disquettes le 28 juin ». Ces propos du ministre de la réforme numérique au Japon sont lourds de sens. On peut lire entre les lignes une bataille franche entre cette administration attachée à la disquette et le besoin de changement.

Face à l’acharnement de ce dernier, le système a connu une refonte complète visant à bannir complètement la disquette. De plus, il faut dire que l’incident pendant le Covid a accéléré cette décision. En effet, en raison de ce système de stockage vétuste, il a été pratiquement impossible de gérer correctement les campagnes de vaccinations et de tests dans le pays.

Là où un système numérique aurait facilité la manœuvre, l’utilisation du papier et des disquettes a rendu la manœuvre longue et fastidieuse. La Commission du numérique mise en place a de ce fait initié la migration au numérique. Il faut également noter que le dernier fournisseur de disquettes (SONY) a arrêté la fabrication depuis 2010. L’approvisionnement s’est donc rapidement posé comme un obstacle insurmontable. Une raison qui a visiblement fait écho auprès des dirigeants, aboutissant à la conclusion attendue de tous. Au Japon, bienvenue dans l’ère du numérique !

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