Malgré son partenariat avec Microsoft, OpenAI pense à rendre son IA adapté au quotidien professionnel. Une nouvelle qui ne va pas plaire à son associé Microsoft, qui est pour le moment un des leaders en la matière. La sortie de ChatGPT a transformé la vision générale du consommateur sur les aptitudes de l’intelligence artificielle.
Fini le syndrome de la page blanche avec un outil aussi puissant que celui-ci. Son succès amène ses fondateurs à entreprendre de le transformer en assistant personnel. Une alternative qui ravit des professionnels du monde entier, mais, il y en a qui ne voit pas cette intrusion d’un bon œil.
Conçu pour générer du langage grâce à son modèle LLM, ChatGPT est capable de fournir un contenu humain à partir de données reconnaissables. La version « assistant personnel » sera capable de faire le travail d’un stagiaire sans les exigences associées. À partir des attentes de l’entreprise, du carnet d’adresses de son utilisateur et de ses habitudes quotidiennes, GPT3 (le nom donné à l’assistant personnel) sera capable de moduler des emplois du temps de bout en bout. Mais pas que ! Il sera capable d’effectuer bien plus de tâches qu’on le pense :
Sam Altman, PDG et cofondateur d’OpenAI affirment vouloir faire de GPT3 : « un assistant personnel super intelligent pour le travail ». Contrairement aux autres assistants personnels tels qu’Alexa d’Amazon, Google Assistant ou Watson assistant d’IBM, GPT3 aura l’avantage de pouvoir créer du contenu humain et tenir des conversations naturelles engageantes. Un vent nouveau dans l’univers de l’assistant personnel virtuel.
Cette perspective met en mal le partenariat de plusieurs milliards de dollars signé entre OpenAI et Microsolf même si ce dernier n’est pas exclusif. Ayant entrevu la bonne marge de progression de la petite entreprise d’antan, Microsoft avait entrepris de signer un contrat gagnant-gagnant avec ces derniers avant la sortie de ChatGPT.
De ce partenariat est né le projet Copilot qui est un assistant personnel signé Microsoft. Aussi, l’IA de OpenAI est utilisé dans son moteur de recherche Bing et dans l’amélioration des fonctionnalités de Word. La volonté d’OpenAI de se placer en concurrent principal de la firme est donc très mal accueillie par ces derniers.
Sans compter que, OpenAI a également laissé les droits de son IA à plusieurs autres entreprises qui l’utilisent pour améliorer leurs applications. C’est donc un conflit naissant après l’annonce de cet assistant personnel signé OpenAI. Réussiront-ils à trouver un terrain d’entente permettant à chacun de se positionner dans une niche ? Une affaire à suivre d’assez prêt.
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